L’OAPI reste convaincu que l’apparition des outils de propriété intellectuelle par les femmes est … une voie vers une plus grande équité dans les systèmes d’innovation avec des talents féminins qui méritent d’être reconnus, protégés et promus.
Discours d’ouverture de M.MNANTA KOMI LAMATETOU, Représentant du Directeur Général de l’OAPI
C’est dans cet état d’esprit d’accompagnement et de valorisation de l’élite et talent féminin du milieu de l’ingénierie et de celui de l’agrobusiness que l‘OAPI et UNFPA organisent de manière conjointe du 29 Septembre au 03 Octobre 2025 à Douala, Cameroun une série d’ateliers de formations.
La première série d’ateliers de formations sera centrée sur les filles et femmes des filières techniques et technologiques axé sur les processus de créativité, le transfert de technologies et la propriété intellectuelle.
La deuxième série sera quant à elle axée sur les femmes évoluant dans l’agrobusiness portant sur la création de valeur commerciale à travers les outils de la propriété intellectuelle.
OAPI et UNFPA : un pont stratégique et collaboratif en faveur de l’autonomisation et l’innovation féminine.
C’est par ces mots que Mme CHRISTELE NDONDOCK, Représentante du Représentant Résident de l’UNFPA CAMEROUN a réaffirmé la volonté forte ainsi que l’engagement de l’UNFPA en faveur de l’autonomisation économique des femmes et filles.
Mais pour que cette autonomisation économique soit durable, protégée et surtout qu’elle ait et prenne de la valeur, il est nécessaire que celles-ci soient sensibilisées et formées sur l’importance et le rôle capital de l’OAPI dans ce processus comme le souligne M. MNANTA KOMI LAMATETOU.
La capitale économique du Cameroun ouvre la session des formations
Durant 3 jours, Douala, la capitale économique du Cameroun va accueillir 30 femmes dans le cadre des formations du Projet AFPI.
Mais ce n’est que le début d’une longue série qui va se dérouler dans 3 autres villes à savoir Ngaoundéré, Yaoundé et Dschang.
Ces formations ont pour objectifs de :
- Renforcer les connaissances et les compétences des jeunes femmes en formation, des filles ingénieures ainsi que des professionnelles déjà engagées dans les secteurs technologiques ou de recherche.
- Fournir les outils nécessaires pour stimuler leur créativité, protéger leurs inventions, valoriser leurs innovations et maîtriser les mécanismes de transfert de technologies.
- Sensibiliser les participantes au processus d’innovation technologique, de leur présenter les instruments de protection et de valorisation mis à disposition par l’OAPI, et d’encourager l’intégration stratégique de la propriété intellectuelle dans leurs parcours professionnels.
- Permettre de créer de la valeur commerciale à partir de leurs produits et savoir-faire, grâce aux outils de la propriété intellectuelle.
À l’issue de ces formations, 06 projets pilotes de production, de transformation, de commercialisation de produits de qualité et de valorisation des innovations seront mis sur pied.
PROJET AFPI, levier transformatif et de changement pour les femmes
Le Projet AFPI (Autonomisation Économique des Femmes pour l’Innovation et l’Accès à la Propriété Intellectuelle) est né de la signature d’un Mémorandum Of Understanding (MuO) entre l’OAPI et UNFPA le 14 février 2024 ; et dont le lancement officiel a eu lieu le 5 Août 2025 à Yaoundé en présence des parties prenantes.
Ce projet qui a une durée de 18 mois et implanté au Cameroun ainsi qu’au Burkina Faso nécessite une mobilisation des ressources à hauteur de 1,6 milliards de F CFA et vise directement 500 femmes et filles avec pour cible principale les membres d’associations féminines, des filles scientifiques et des femmes de l’agrobusiness, et pour cible secondaire les jeunes filles et femmes des zones d’intervention.
À travers le Projet AFPI, l’OAPI et UNFPA souhaitent mettre ensemble les femmes élites de demain de l’agrobusiness et les femmes ingénieures avec pour objectif d’apporter des solutions et méthodes innovantes et durables.
Ce projet est très bien accueilli par les différentes participantes retenues comme le confirme l’une d’entre elles Mme HAOUA LAÏLA, Cameroun, Chercheure du MINRESI (Ministère de la Recherche Scientifique et de l’Innovation)
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